C'est l’histoire d’un vagabond qui trimbale son chariot de détritus un peu partout et qui ramasse au hasard de son chemin tout ce qu’il trouve par terre.



Une sorte de personnage fantaisiste, mi-clown, mi-clochard.

On découvre un homme qui se joue des objets, qui les détourne et s’en amuse, s’inventant des histoires drôles ou tristes mais toujours empreintes de poésie.



Et puis vient le moment de la métamorphose du chariot : l’ouverture de cette grosse poubelle ambulante.
Un moment magique où l’on découvre petit à petit un somptueux castelet baroque et scintillant composé entièrement de détritus et d’objets savamment disposés.
Dès lors, on comprend que notre personnage est un artiste farfelu et qu’il est l’heure pour lui d’entrer en scène.



Le rideau s’ouvre et commence alors une série de différentes scénettes.
Des marionnettes de tout style font leur apparition mais elles ont toutes  la particularité d’être faites de … détritus.
Les interventions des marionnettes se déroulent aussi bien dans le castelet que parmi le public et n’hésitent pas quelquefois à provoquer les jeunes spectateurs.

Différents numéros loufoques s’enchainent. On écoute « le Gospel des boites de conserves », on observe « la danse du paon » ou encore « les danseuses hawaïennes », jusqu’au moment où la musique connaît des ratés, les marionnettes se figent, le décor commence à se disloquer de toute part et une fumée inquiétante s’élève de ce chaos.

Notre personnage est anéanti, c’est le désespoir !

Il referme sa boite à trésors, repli tant bien que mal ses affaires en toute hâte tout en saisissant un arrosoir dans son bazar pour  éteindre ce début d’incendie.
Et là,  miracle !

Des fleurs se mettent à pousser comme par enchantement sur chaque partie arrosée. Notre personnage exulte, il comprend à présent que pour chaque ordure ramassée, l’on peut y planter une fleur. Il sera à présent jardinier du monde. 

Comme adoubé de cette grâce, il prend les applaudissements du public et repart comme il est venu, continuant à ramasser et à planter ça et là, les fleurs de la vie.


Sur une idée de :  Hervé Vital

Mise en scène : Hervé Vital et Alessandro Maria Torboli

Costumes et scénographie : Hervé Vital

Distribution : Alessandro Maria Torboli - personnage farfelu mi-clown, mi-vagabond

Contact : 06 78 53 61 89